Compte rendu de la plénière du 23 janvier 2019

Cadre de vieCadre de vieHôpital Saint-Louis - Faubourg du Temple
Publiée le 25 Mars 2019


COMPTE RENDU DE l’ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DU CONSEIL DE QUARTIER


« HÔPITAL SAINT-LOUIS/FAUBOURG DU TEMPLE »


LE MERCREDI 23 JANVIER 2019, 19-21 H – ÉCOLE PARMENTIER


 


Sujet : Installation de nouvelles boutiques, etc. — pour qui ?
Réaménagement du bd de Belleville — pourquoi ?
Réduction des inégalités — comment ?


 

 

En présence et avec la participation de :

– Paul Simondon (conseiller de Paris délégué dans le 10e à l’Urbanisme, à l’Espace public, aux Déplacements et à la Propreté)

– Hélène Duverly (adjointe à la Maire chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Vitalité économique, de l’Emploi et du Tourisme)

– Sonia Ollivier (membre de l’association La Nouvelle Rôtisserie)

– Hélène Vitali (membre de l’association « Oh ces baux ! »)

– Natacha Gan (responsable de la communication chez Kelbongoo)

 

Après un accueil convivial autour d’un apéritif, Camille Arnodin remercie la cinquantaine d’habitants du quartier de leur présence. Elle présente les différents sujets de la réunion.

  1. Présentation du conseil de quartier

Philippe Basler, nouveau membre de l’équipe d’animation, explique que les conseils de quartiers sont nés de la loi de février 2002. Ils concernent toutes les villes de plus de 80 000 habitants. A Paris, 123 conseils ont été créés. Il y en a six dans le dixième arrondissement. Ils permettent aux habitants de contribuer à la vie de leurs quartiers.

Notre conseil bénéficie d’un budget de 11 400 € par an, attribué par la mairie de Paris. L’équipe d’animation est conviviale et accueillera, avec plaisir, toute personne prête à s’impliquer.

 

 

  1. Grand débat national.

Les membres de l’équipe d’animation souhaitent initier une réflexion sur une possible participation au grand débat national ou, plus simplement, un petit débat au niveau du quartier en marge de la consultation nationale. Ils proposent à ceux qui veulent contribuer à l’organisation de celui-ci de se réunir le 30 janvier en soirée à AIRES 10. [Le Petit Débat se tiendra le mardi 5 mars, à l’École Saint-Maur et fera l’objet d’un prochain compte rendu.]

 

  1. Transformation du quartier et des rez-de-chaussée

Depuis une dizaine d’années, le quartier s’est complètement métamorphosé. Le changement des boutiques et des rez-de-chaussée contribue à l’évolution des modifications. Certains habitants sont satisfaits de la modernité, de la variété et de l’augmentation des commerces, d’autres ont plus de difficultés à fréquenter ces nouveaux lieux. Pour faire perdurer la mixité de notre quartier, il convient de veiller à maintenir l’hétérogénéité des rez-de-chaussée afin que chaque habitant puisse y trouver son compte. L’équipe d’animation a donc voulu alerter les pouvoirs publics sur le sujet en soulignant divers exemples récemment observés.
  • La transformation de l’hôtel social rue Arthur Groussier

Il s’agit d’un établissement utilisé par le Samu social pour l’accueil des personnes sans abri jusqu’en 2018, lorsque le propriétaire a réalisé de nombreux travaux pour le transformer en hôtel de luxe, faisant ainsi servir l’argent des contribuables à nourrir la spéculation et à promouvoir la gentrification du quartier. Une partie des familles logées par le Samu social dans cet hôtel ont alors été déplacées en banlieue, ce qui oblige à des déplacements pénibles pour celles qui ont des enfants toujours scolarisés dans le quartier (et ce d’autant plus quand l’enfant est autiste). Les pouvoirs publics ne peuvent pour l’instant rien faire par rapport à ce problème, puisque c’est une résidence privée. M. Simondon ajoute que les hôtels sociaux ne sont pas l’hébergement à privilégier et qu’il vaut mieux construire des résidences sociales qui sont les seuls moyens crédibles donnant une marge de manœuvre. Il précise que Paris concentre beaucoup de places d’hébergement et que la dynamique n’a pas été suivie dans les villes au-delà du périphérique. Dans le 10e arrondissement de nombreuses places ont été créées. Un membre de l’équipe d’animation répond que oui, dans l’idéal le mieux est de pouvoir construire des résidences sociales, mais en l’état il n’y en a pas assez : ce sont les familles et les enfants directement concernées qui ont dû subir les conséquences de cette transformation. La même personne indique que c’est aussi une question de volonté politique, et demande s’il n’y aurait pas la possibilité de taxer les établissements opérant la transformation d’hôtel social (vivant du Samu social) en hôtel de luxe.
  • La transformation de bureaux et boutiques vides en meublés touristiques

Au 13-15 rue Marie et Louise, des bureaux aménagés dans les locaux d’une ancienne imprimerie se sont transformés en « La Suite 13 » et « La Suite 15 ». Ces nouveaux meublés touristiques sont disponibles à la location sur des sites internet au prix de 300€ la nuit. Des exemples similaires se développent dans beaucoup d’autres quartiers. Les politiques de rentabilité prennent le dessus sur les commerces de proximité, puisqu’un investissement locatif semble plus pertinent qu’un autre commerce et, contrairement à ce qui se passe pour les locations de type Air BnB, la Ville n’a encore rien entrepris pour réglementer ces transactions.
  • Les difficultés de la Nouvelle Rôtisserie

La Nouvelle Rôtisserie est le seul restaurant associatif du 10e arrondissement. Il est actuellement en difficulté, car c’est un restaurant qui vit uniquement par la contribution des associations qui se servent du lieu pour y préparer et vendre des repas. Le restaurant est la petite sœur de la Rôtisserie, qui était implantée depuis plus de quinze ans rue Sainte-Marthe. Une importante subvention de la mairie a rendu possible l’aménagement du nouveau local au 4 rue Jean-et-Marie Moinon. Un projet de mosaïques réalisé avec les habitants pour embellir les locaux a mobilisé aussi l’association Saint-Louis Sainte-Marthe, le centre social Aires 10 et les artisans du quartier. Le nouveau bail a été signé en juillet 2015 et le restaurant à ouvert en mars 2016. Au cours de ses trois ans d’activité, des liens se sont tissés avec le quartier et 140 associations ont été inscrites. Au niveau financier, le loyer progressif a permis au restaurant de bien démarrer. Depuis l’année dernière le loyer est à taux plein et l’association n’a plus de réserves financières pour le payer. Plusieurs possibilités ont été étudiées, mais il est évident que le loyer est trop lourd et la seule possibilité de survie semble sa diminution. La Maire de Paris, qui a récemment visité le local, est au courant de ces difficultés. Un rendez-vous avec le bailleur (SIEMP) a été demandé pour discuter d’une révision du bail. La mairie et le conseil de quartier sont prêts à accompagner les responsables lors de cette rencontre. Le tissu associatif est très important pour la ville de Paris et ce lieu contribue à le préserver.

Les élus de la municipalité présents ajoutent qu’ils sont fiers d’avoir soutenu le projet poussé par le conseil de quartier et les habitants. L’installation dans ce local s’est réalisée grâce à un bailleur social. Néanmoins, les conditions du bail (contrat non pas associatif, mais commercial, alors qu’il s’agit d’une association !) ne semblent pas compatibles avec la pérennité du restaurant et la mairie espère que les discussions avec la SIEMP pourront aboutir.
  • Les baux de Sainte-Marthe

La société immobilière de Normandie (SIN) a acheté l’ensemble de cette cité ouvrière du xixe siècle par adjudication en 1942 et en est encore aujourd’hui le dernier grand propriétaire historique. L’ensemble a une valeur historique et patrimoniale importante et particulière pour la ville de Paris. Les couleurs des bâtiments sont une des particularités du quartier. Des moyens importants ont été injectés pour réhabiliter et protéger cet endroit dans le cadre d’un OPAH. Les artistes et les artisans aujourd’hui présents sont venus s’installer lorsque les locaux étaient vétustes. À la suite de la réhabilitation, de nombreux locaux étaient restés inoccupés. Personne ne peut obliger le propriétaire, qui souhaite vendre sa société, à louer ces espaces. Depuis trois mois, la SIN a relancé la vente de l’ensemble de sa société et donc des lots qu’elle détient encore à Sainte-Marthe. Les habitants craignent que la transformation du quartier (la gentrification notamment) ne s’accélère. Ceux qui sont présents expriment une volonté forte de protéger les artisans, car sans eux le quartier ne serait pas du tout le même.

L’association « Oh ces baux ! » qui vient de se créer veut défendre les spécificités du quartier en complément de l’association Saint-Louis Sainte-Marthe crée en 1991. La SIN va ainsi trouver un interlocuteur privilégié. Depuis quelques années, les loyers ont beaucoup augmenté et l’arrivée d’un nouveau bailleur risque d’accélérer encore la hausse des prix et le remplacement des classes populaires et artisans par des habitants aux revenus supérieurs. Une mise en commun des outils juridiques et financiers est primordiale pour soutenir les locataires.

M. Simondon précise qu’avant la rénovation le quartier était dans un état de grande insalubrité et que certains bâtiments menaçaient de s’effondrer. La réhabilitation des immeubles privés a été rendue possible grâce à des subventions publiques, qui ont financé aussi dans certains cas des démolitions-reconstructions de logement sociaux. L’objectif, en accord avec les associations et les habitants du quartier, était aussi de maintenir le caractère spécifique du quartier. Pourtant, celui-ci continue d’évoluer, comme tous les quartiers de Paris. La mairie a été alertée en 2014 de l’intention de vente de la SIN qui possède encore une centaine de lots dans le quartier, aussi bien logements que commerces. Le maire de l’époque, Rémi Féraud, s’était engagé à ne pas laisser faire ce qui pourrait s’apparenter à une sorte de vente à la découpe en diffus. En France, il n’y a pas de mécanisme pour empêcher un propriétaire de vendre après des réhabilitations, y compris celles qui ont été beaucoup subventionnées. La municipalité a alors fait deux choses pour freiner la spéculation:
  • D’une part, protéger l’artisanat en révisant le PLU : lorsqu’un local artisanal se libère, il doit impérativement être remplacé par un autre local de type artisanal (le terme artisanal peut être un peu large parfois).
  • La mairie a également augmenté sa capacité de préemption en ce qui concerne les ventes de logements.

Des discussions sur l’avenir du quartier ont été initiées avec le propriétaire. La mairie essaie de remplir son rôle mais elle ne peut pas garantir les résultats. Tous les moyens réglementaires seront utilisés pour y parvenir. Pour que le principe de préemption soit dissuasif, il faudrait que l’acheteur potentiel (et seul un gros spéculateur ou un fond de pension qui pourrait acheter une centaine de lots) sache que la mairie va systématiquement acquérir chaque lot mis en vente.

Un habitant du quartier demande si, pour les commerces, le principe d’expérimenter une préemption de baux, selon un vœu adopté en Conseil d’arrondissement sur proposition du PCF, ne pourrait pas être mis en œuvre dans ce cas.

Mme Duverly, élue en charge des commerces, explique les principes des opérations Vital’Quartier 1 et 2 de la SEMAEST avec préemption des murs pour une période limitée dans le temps et dans un périmètre limité dans l’espace. Le quartier ne fait pas partie des zones définies pour ces opérations, ni pour le plan Paris’Commerces, qui a remplacé Vital’Quartier 3.

 

 
  • L’installation de Kelbongoo, rue Bichat

Le conseil de quartier s’est beaucoup investi avec les habitants pour que les locaux se trouvant à l’angle de la rue Bichat et de la rue du Faubourg du Temple ne voient pas s’installer le projet de Daily’Monop qui était initialement envisagé. L’installation de la boutique EMMAÜS, de la nouvelle librairie Les nouveautés, de l’association ETM et de Kelbongoo sont des exemples positifs de ce qu’on peut attendre dans notre quartier.

L’objectif de cette entreprise est de proposer des produits frais en provenance de la Picardie à des prix accessibles. La rémunération des producteurs se veut également juste, car ce sont eux qui fixent leurs prix. Le bilan d’exploitation est positif. Cela fonctionne bien et la fréquentation est assez bonne. L’objectif actuel est de trouver l’équilibre économique. Il n’est pas encore entièrement atteint, car le modèle est très complexe. Proposer les prix les plus bas possible implique une optimisation de l’efficacité. En même temps, l’entreprise souhaite démocratiser l’accès à ses produits. C’est en ce sens qu’elle a été sélectionnée pour porter le projet de « halle alimentaire » dans le 10e. Des projets sont en cours avec le centre social AIRES 10 (visites et éducation au goût) et l’association « Les Tambouilles » (visites de fermes) pour renforcer les liens avec les habitants et atteindre toutes les couches de la population. Elle envisage une opération de paniers solidaires comme celle qui a été mise en place avec le centre social Soleil Saint-Blaise dans le 20e arrondissement. Tous les jeudis, les invendus sont également vendus à des prix plus accessibles (jusqu’à 50 % de réduction). Manger est un besoin fondamental, bien manger doit également l’être pour tous. Un groupe de travail AIRES 10-conseil citoyen réfléchit à cette question. Le groupe est ouvert à tous ceux qui désirent y participer.

  1. Réaménagement du boulevard de Belleville

Erika Abrams explique que l’idée de réaménagement du boulevard de Belleville a été proposée au budget participatif de 2016. Le projet a été voté à l’automne 2016 conjointement dans le 11e et 20e arrondissement concernés par l’emprise des travaux. Côté 11e, l’idée initiale visait à embellir le terre-plein central du boulevard et à améliorer la piste cyclable, souvent bloquée par des camions de livraisons ou des voitures. En mars 2017, deux marches exploratoires organisées dans le 11e arrondissement ont réuni environ 25 personnes, qui ont exprimé des souhaits similaires. Le dégagement du manège sur le terre-plein central et le déplacement du marché de Belleville ont également été évoqués.

En mai 2017, le conseil de quartier Hôpital Saint-Louis / Faubourg du Temple a appris, en marge d’une réunion sur les travaux de la RATP, que le 11e arrondissement prévoyait en fait la piétonnisation partielle du boulevard de Belleville entre la rue du Fbg du Temple et la rue de la Fontaine au Roi. Aucune information n’avait jusqu’alors été communiquée au 10e arrondissement qui devait pourtant supporter les reports de circulation consécutifs à la piétonnisation, comme précisée à la réunion publique tenue à la mairie du 20e le 27 juin 2017.

Suite aux inquiétudes exprimées à cette réunion par plusieurs habitants, les maires du 11e et du 20e avaient alors promis pour la rentrée 2017 une réunion publique de concertation engageant les quatre arrondissements concernés par le carrefour de Belleville. La réunion ne s’est jamais concrétisée.

Des membres du conseil de quartier ont rencontré Madame Cordebard le mercredi 16 janvier 2019 à ce sujet. Lors de la réunion, elle a assuré qu’Anne Hidalgo avait arbitré la question en faveur d’une « zone de rencontre » avec limitation de la vitesse à 20 km/h, toutes circulations confondues. Ceci ne changerait rien au projet du maire du 11e de supprimer la piste cyclable actuellement existante pour élargir les trottoirs.
Une réunion inter-arrondissements se déroulera à la mairie du 11e le 11 février. Le conseil de quartier encourage tous les habitants à y participer.

Une urbaniste prend la parole pour dénoncer l’incohérence de la Ville de Paris qui préfère initier des travaux sur un grand boulevard qui a déjà un terre-plein alors que la rue du Faubourg du Temple est une des rues les plus denses et étroites de Paris.

Un animateur du conseil de quartier Belleville Saint-Maur (11e) précise également que l’élargissement du trottoir ne va pas profiter aux habitants en raison des empiétements des places de stationnement de livraison (en « lincoln ») et des arrêts de bus. La situation du piéton ne sera donc pas améliorée.

M. Simondon précise encore que le projet a été élaboré uniquement par le 11e. Il y a eu une grande erreur de communication, car le carrefour de Belleville touche quatre arrondissements. Lorsqu’on n’en parle pas aux arrondissements concernés à la fin, il y a des blocages et des retards par rapport à quelque chose qui aurait pu être fait plus rapidement. À l’automne 2017, Madame Cordebard a été alertée de la décision de reporter la circulation automobile vers le 10e arrondissement. Des discussions avec le maire du 11e ont permis d’obtenir certaines choses. Actuellement, il n’est plus question de couper la circulation à cet endroit mais de créer une zone de rencontre. Il y aura donc des travaux pendant quelques semaines qui bloqueront la circulation. Il faudra être très attentif dans l’observation des reports de circulation pour éviter de revenir sur la décision prise.

[La réunion du 11 février, très animée, aboutira finalement à la décision de maintenir la piste cyclable dans son emplacement actuel et de passer l’ensemble du boulevard de Belleville en zone 30, comme le boulevard de la Chapelle dans le cadre de la Promenade Barbès-Stalingrad. Les travaux entraîneront une fermeture provisoire du boulevard à la circulation, côté 11e, entre la rue Louis Bonnet et la rue de l’Orillon, du 25 mars au 19 avril 2019. Pour plus d’informations, voir le site du CQ : http://conseilsdequartiersparis10.org/faubourg-du-temple-hopital-saint-louis/actualites/bd-de-belleville-lettre-dinformation-sur-les-travaux-de-reamenagement-852]

  1. Projets pour le quartier

  • Le projet d’agrès de gym douce

Le projet d’agrès de gymnastique douce s’est concrétisé à l’angle du boulevard de la Villette et de la rue Sambre et Meuse. Le projet ne correspond pas à ce qui avait été demandé par le conseil de quartier (pas la même structure, et pas deux structures côte à côte pour être plus conviviales) mais, apparemment, la configuration de la voirie ne permettait pas autre chose.

Une habitante espère que les emplacements pourront évoluer, car l’esprit demandé par le projet du conseil n’est pas respecté. De plus, un des agrès se trouve juste à côté du conteneur à verre.
  • Le projet des « 3Murs »

Depuis quelques années déjà, il est fait appel aux artistes de rue afin d’embellir plusieurs endroits du quartier (entre autres, le mur de l’École Parmentier rue Alibert et celui de l’IME rue Jacques Louvel-Tessier). La peinture est achetée avec l’argent du budget de fonctionnement du conseil de quartier. Ce projet, dont les productions sont régulièrement renouvelées et auquel s’intéressent aussi nos voisins du quartier Château d’eau Lancry fera prochainement l’objet d’une remise à plat à la Mairie. Les comptes seront soumis pour approbation à une prochaine plénière.
  • Les boîtes à livres

Le conseil souhaite installer des boites à livres à plusieurs endroits du quartier dans l’espace public. Aucune objection n’est exprimée à ce sujet.

Deux projets dans le cadre du Budget participatif
  • Préemption de logements dans le quartier

Charly Ferret explique qu’il y a une forte demande des habitants concernant la préemption des logements par la ville en ce qui concerne plus particulièrement le quartier Sainte-Marthe. Le conseil tient donc à déposer un projet au budget participatif en ce sens. Le projet n’est pas certain d’être retenu – il faudrait des outils d’action d’une autre envergure – mais le sujet doit absolument être envisagé par la Mairie.
[Le 19 mars, nous avons été informés que le projet est bien recevable. Comme le prix de vente de la SIN (voir ci-dessus, point 3) est de 9 millions, si un million est fourni par le Budget participatif, il ne resterait à la Ville de Paris que 8 millions à débourser pour enrichir son parc social d’une centaine de logements dans le diffus.]
  • Place au Quartier

Un second projet sera déposé pour créer un esprit de quartier et combattre l’individualisme renforcé de la vie parisienne. C’est parce qu’on a l’impression d’appartenir à une communauté que l’on peut s’investir ensemble. Le conseil souhaite recréer un « centre-village » autour de la place du Buisson Saint-Louis, du local d’AIRES 10 (ancienne halte-garderie) transformé en café associatif et d’une salle des fêtes ouverte sur la rue, à aménager dans l’auditorium du centre d’hébergement d’EMMAÜS rue Jacques Louvel-Tessier à travers une démarche participative.

La séance est levée un peu après 21 heures.
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